4 choses à savoir sur le travailleur isolé

Il arrive que chaque jour de nombreux travailleurs isolés soient exposés à divers dangers, quels que soient leurs postes et leurs secteurs. C’est d’ailleurs l’une des principales raisons pour lesquelles il est important que ces travailleurs bénéficient d’un environnement de travail sûr, afin qu’ils ne soient pas exposés à plus de risques que les autres employés.

Qu’est-ce qu’un travailleur isolé ?

Comme son nom l’indique, un travailleur isolé est par définition une personne qui travaille seule et elle est isolée des autres dans le domaine professionnel. De plus, un travailleur est isolé lorsqu’il est hors de portée de vue ou de voix durant sa période de travail et sans possibilité de recours extérieur. Il faut savoir que ces travailleurs concernent ceux qui travaillent seuls sans supervision étroite ou directe dans des établissements fixes, mais il peut aussi s’agir des travailleurs mobiles comme :

  • les agents immobiliers ;
  • les personnels dans le transport et la logistique ;
  • ceux exerçant dans le domaine de la santé ;
  • les personnes travaillant en dehors des heures normales comme la nuit telles que les agents de sécurité.

Même s’il existe des métiers (ouvrier, technicien, artisan, livreur, agriculteur, …) qui favorisent davantage le travail isolé que d’autres, il faut savoir que presque toutes les catégories de métiers peuvent avoir des salariés en situation de travail isolé. C’est pourquoi la plupart des entreprises priorisent la PTI ou protection du travailleur isolé pour garantir la sécurité des salariés isolés.

Les réglementations pour le travailleur isolé

Le Code du travail définit la réglementation du travail isolé par l’article L.230-2, qui oblige l’employeur du travailleur isolé à prendre les mesures nécessaires pour sa sécurité et pour protéger sa santé physique ou mentale. Par exemple, un travailleur isolé ne peut exercer son travail de nuit, sauf s’il est accompagné par un autre salarié.

En tant qu’employé, vous devez mettre en place une surveillance directe ou indirecte à toute heure de la journée ou de la nuit. De plus, vous devrez fournir les équipements indispensables pour la protection individuelle de votre travailleur isolé.

Les risques pour le travailleur isolé

Il est important de mettre en place ces mesures, car le travail isolé augmente les dangers pour les employés qui restent seuls à leurs postes de travail. En effet, il est possible qu’ils ne puissent pas donner l’alerte en cas d’accident ou qu’ils ne puissent pas être retrouvés rapidement en cas de malaise. Les risques sont multiples et il est essentiel de bien les identifier, mais aussi de procéder à leur évaluation afin de mettre en place les mesures adéquates.

  • Des malaises : votre salarié peut faire un malaise sans que personne ne puisse lui apporter secours.
  • Des accidents : votre travailleur qui exerce en hauteur n’est pas à l’abri d’une chute.
  • Des incivilités : votre réceptionniste ou hôtesse d’accueil qui se retrouve seule peut être confrontée à des clients en colère.
  • Des agressions : votre employé qui travaille tard dans des zones peu fréquentées peut être victime d’agression.

La protection pour le travailleur isolé

Dès que vous aurez identifié tous vos travailleurs isolés, vous devrez lister toutes les situations à risque de vos salariés, qu’elles soient ponctuelles ou récurrentes. Vous pouvez mettre en place un dispositif d’alerte adapté à leur activité pour qu’ils soient secourus en cas d’urgence.

D’ailleurs la majorité des entreprises ont recours à la PTI ou la protection du travailleur isolé, qui concerne l’ensemble des procédures et des mesures de prévention pour protéger les travailleurs isolés comme le DATI ou dispositif d’alarme pour travailleurs isolés.

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