L’accès payant au plus gros site de partage vidéo permettra de s’épargner de longues et pénibles plages publicitaires intempestives.
YouTube va vous donner le vertige avec ses pubs. Le site leader de l’hébergement vidéo, qui s’est construit sa popularité sur son concept de gratuité et une grande libéralité, souhaite faire évoluer son modèle économique en lançant des formules payantes. La carotte est toute trouvée : l’accès à certains contenus sera source d’ennuis et présentera un caractère répulsif pour les internautes qui détestent le matraquage publicitaire. Pour passer entre les gouttes, il faudra payer un abonnement d’une dizaine de dollars, un montant évoqué dans un article rédigé par le site américain The Verge.
Les éditeurs perdants ?
Les contenus visés par cette nouvelle politique seraient les vidéos originales diffusées par les grands médias d’information audiovisuelle qui gèrent leurs propres chaînes sur la plateforme fréquenté quotidiennement par plus d’un milliard d’internautes.
Les administrateurs de YouTube aurait fait de intentions à travers une lettre envoyé à plusieurs médias anglo-saxons, lesquels ont rendu public le contenu de ce projet dans leurs colonnes. L’un d’eux, Business Insider redoute que nouveau concept ne contraigne les créateurs de vidéos à adhérer à ces bouquet payants et les empêchent de monétiser leurs contenus en y incluant des nouveaux spots, comme le site leur en offre encore la possibilité aujourd’hui.
Les revenus tirés de ces péages seraient répartis à 45% pour YouTube, et à 55% pour les éditeurs en fonction de l’audience réalisée. Le partage du gâteau s’annonce tendu.
Ce n’est pas la première fois que le site américain, fondé il y a dix ans, projette de faire payer ses utilisateurs. En 2013, YouTube avait déjà évoqué la mise en place d’une « plateforme d’abonnement qui pourrait apporter encore plus de contenus de qualité (…) et fournir aux créateurs un nouveau flux de financement pour leurs contenus », à travers des chaînes thématiques.