Le successeur de Steve Jobs annonce vouloir consacrer l’ensemble de sa fortune à des œuvres caritatives. Une démarche quasi institutionnelle aux Etats-Unis.
120 millions de dollars, c’est la valeur (en actions) du patrimoine mobilier de Tim Cook, le richissime patron d’Apple. Selon le site américain Fortune, l’homme, âgé de 54 ans, souhaite en faire à des œuvres de charité. Mais pas tout de suite : il compte d’abord utiliser ces fonds pour financer « l’éducation de son neveu de 10 ans ». Lorsqu’elle sera achevée, Tim Cook entend consacrer « la totalité de sa fortune » à des actes de philanthropie. Une démarche très ancrée dans les mœurs américaines forgées par trois siècles d’éthiques protestantes et puritaines : au pays des self-made men, celui qui réussit se doit de rendre à sa patrie ce que cette dernière lui a permis d’acquérir, au nom de ses principes et idéaux. La Fondation Rockfeller, la Fondation Ford et la Fondation Bill Melinda-Gates illustre cette mentalité « yankee ».
« The Giving Pledge » lancée en 2010 par le créateur de Microsoft Bill Gates et l’homme d’affaires Warren Buffet s’inscrit dans cette philosophie : avec ce projet mondial, les deux hommes les plus riche des Etats-Unis, souhaite convaincre leur pairs d’en faire autant, et d l éguer la moitié de leurs fortunes à des organisations caritatives. L’ancien maire de New-York, Michael Bloomberg ou le fondateur de la chaîne CNN, Ted Turner, ont déjà rejoint « The Giving Pledge ».
En 2013, l’inventeur de Facebook Mark Zuckerberg s’était distingué en signant un chèque d’un milliard de dollars au profit d’une association oeuvrant dans le domaine de la santé et de l’éducation. Cette somme était, en fait, représentée par une portefeuille de plusieurs millions d’actions boursières valorisé à 992 millions de dollars.
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