Monsieur Malabar détrôné par le chat Mabulle

La marque de chewing gum Malabar change d’image et de style : le célèbre « Monsieur Malabar » à la houpette blonde est remplacé, sur l’emballage et les vignettes, par un chat black and white nommé Mabulle. Cette nouvelle mascotte, jugée plus « in » déclenche les foudres des fans de la première heure.

C’est une révolution violente et tragique pour les mâcheurs de chewing gum Malabar.
Jugé « Has been » par les propriétaires de la marque, l’éternel beau gosse à la houppe jaune citron et au maillot apparié, large de poitrail et d’esprit – quoique de moins en moins rigolo – a été mis au placard au profit d’un autre type de mascotte : moins réaliste mais certainement plus branchouille, le chat Mabulle.

Mabulle

Cette nouvelle mascotte n’est pas sans rappeler par ses couleurs « Silvestre le chat » dit Grosminet, l’infatigable chasseur de Titi, prend ainsi la place du mort sur les vignettes et les emballages des Malabar.
Mabulle est un chat bipède, blanc sur son flanc et ses extrémités mais noir partout ailleurs. Il porte une cravate jaune mal nouée et des lunettes de playboy aux reflets assortis.

2. Bonne communication ?

Cadbury France, n°1 sur le marché français de la confiserie, et propriétaire de la marque Malabar, a justifié son choix sur le site du Post : le responsable communication de l’entreprise évoque ainsi une étude conduite auprès des consommateurs, et notamment des enfants, montrant que ces derniers ne trouvaient plus Monsieur Malabar très à leur goût, parce-que trop « donneur de leçons, pas drôle » et de moins en moins « complice ». « […] Les personnes qui veulent conserver le logo de Monsieur Malabar sont des adultes, ils ont la trentaine » justifie Cadbury.

« Quand y’en a marre… »

Conflit de génération ? Quoi qu’il en soit, parler de conflit n’est pas trop fort : car depuis l’annonce du limogeage du grand malabar à tête jaune, les inconditionnels du personnage, référence de la marque depuis 40 ans, se déchaînent sur les réseaux sociaux, Twitter ou Facebook en tête où des groupes de soutien au blondinet bodybuildé se sont même constitués.

Com’ réussie, com’ ratée ou com sacrifiée sur l’autel de l’affectivité populaire ?

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