L’UFC-Que Choisir décerne un satisfecit à Free

Dans un rapport, l’UFC-Que Choisir se félicite des effets positifs engendrés par l’arrivée d’un quatrième opérateur, Free en l’occurrence, sur le marché de la téléphonie mobile. Un bon coup de com’ pour l’entreprise de Xavier Niel qui s’est souvent trouvée en butte aux critiques de ces mêmes associations de consommateur sur la moindre qualité de ses services.

Une fois n’est pas coutume, l’UFC Que Choisir ne tarit pas d’éloges à l’égard de Free, ce quatrième opérateur qui, en janvier 2012, a bousculé le marché de la téléphonie mobile avec ses offres imbattables.
Dans un rapport traitant de la concurrence dans ce secteur, longtemps monopolisé par les trois historiques que sont SFR, Bouygues et Orange, l’association de consommateur dresse un « bilan consumériste très favorable » ayant permis d’amorcer une réelle tendance à la baisse des prix.

50 000 créations d’emplois ?

Outre ce gain de pouvoir d’achat, estimé par UFC à 7 milliards d’euros en deux ans, grâce notamment à une baisse des factures de 30% sur la même période, les consommateurs français ont profité d’une autre (r)évolution qui leur a permis de se libérer de « l’engagement des forfaits de longue durée » initié par les trois premiers opérateurs. Selon une estimation de l’association, la part du sans engagement est passé de 20% en 2011 à 44% fin 2013. Entre-temps, Free avait fait son trou, son petit trou dans le marché du mobile.

Toujours selon l’étude, « les prix des services mobiles sont devenus, en 2012, près de deux fois moins élevés en France que dans les pays de l’Union Européenne », là où, avant l’arrivée de Free, les tarifs français étaient supérieurs de 22,5%.

Autre point positif : l’emploi. UFC Que Choisir démontre que « les embauches ont repris dans le secteur depuis deux ans, générant, tous secteurs confondus et grâce au pouvoir d’achat dégagé, quelque 50 000 créations d’emplois ». Des thèses inverses, pointant les effets néfastes de la guerre du low cost sur l’emploi, avaient, en 2013, fait couler beaucoup de fiel. Même le ministre du Redressement Productif Arnaud Montebourg s’en était prix à Xavier Niel, dénonçant la politique commerciale de Free, qu’il jugeait alors trop agressive et dangereuse pour l’équilibre du marché.

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