France Telecom : Didier Lombard, départ avant l’heure

Le président non exécutif de France Telecom a annoncé qu’il n’ira pas au terme de son actuel mandat, et quittera l’opérateur le 23 février 2011, soit quatre mois avant la date initialement prévue pour son départ. Il renonce aux indemnités de départ.

Le président de l’opérateur a en effet annoncé dans les colonnes de La Tribune du 11 février 2011 qu’il quitterait son poste, sans indemnité de départ, à l’occasion du prochain conseil d’administration du 23 février.

Quatre mois d’avance

Quatre mois avant la fin de son mandat : « Il est préférable qu’après une année de gouvernance où les fonctions de président et de directeur-général ont été séparées, on n’attende pas la moitié de l’année pour que France Télécom soit de nouveau dirigée par un PDG. »

Le bilan de Lombard, nommé PDG en 2005, est peu reluisant, d’abord marqué par une vague de suppressions d’emplois, puis par une vague de suicides de salariés. Enfin par une communication catastrophique et de graves dérapages verbaux, évoquant notamment « une mode des suicides », expression qui laissera des traces.

Dérapages verbaux

Des conséquences pour lui également, puisqu’il cédera son pouvoir opérationnel le 1er mars 2010 à Stéphane Richard, devenant ainsi président non exécutif. Aujourd’hui, il dit regretter « certains mots maladroits prononcés dans l’émotion du moment », ajoutant « que le sujet est encore trop sensible pour en tirer sereinement des conclusions définitives. »

Des « mots maladroits », Didier Lombard n’en prononcera plus sous l’effigie Orange : il compte maintenant monter une structure pour « aider les candidats entrepreneurs à réaliser leur projet en leur apportant les savoir-faire qu’ils n’ont pas : fiscalité, commercial, marketing, etc. » Avec tout de même… France Telecom comme « acteur majeur de ce développement. »

 

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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