Facebook n’aurait plus que cinq ans à vivre

Selon une étude très sérieuse menée par deux chercheurs américains, le plus gros réseau social de la planète pourrait se dégonfler comme une outre et disparaître dans un délai de cinq ans.

Prenez une bulle qui gonfle, qui gonfle, qui gonfle…jusqu’à l’éclatement. Deux chercheurs américains sont convaincus que ce schéma cyclique, bien connu des économistes et des boursicoteurs, va s’appliquer à Facebook, le réseau créé en 2003 par Mark Zuckerberg, et qui a conquis en moins de dix ans plus d’un milliard d’utilisateurs à travers le monde.

Selon ces experts de l’Université de Princeton (New Jersey), Facebook a connu son pic de notoriété en 2012 et va subir le même sort que MySpace, un précédent réseau social américain qui, après avoir atteint son rythme de croisière en 2008 (230 millions de comptes), a irrémédiablement périclité sous les assauts de ses nouveaux concurrents, porteurs d’un nouveau modèle.

Toujours plus de concurrents

Pour Facebook, le processus de déclin serait déjà enclenché. S’appuyant sur les tendances observées via Google Trends, un logiciel qui mesure la fréquence des requêtes tapées sur le moteur de recherche, les deux experts se risquent même à donner des chiffres : le réseau social devrait, d’après eux, perdre 20% de ses utilisateurs dès cette année, avant une accélération sur la période 2015-2017 au terme de laquelle Facebook va voir s’évaporer 80% de sa base.

Comment expliquer le phénomène ? L’étude n’avance pas de raisons concrètes mais s’en tient à des considérations rationnelles liées aux mouvements cycliques qui impriment leur rythme à l’évolution des mœurs : l’effet bulle, comme on l’a dit précédemment, mais aussi le seuil épidémique. « Les idées sont comme certaines maladies contagieuses: elles apparaissent, se répandent, infectent la population à son contact, et finissent par disparaître » écrit le binôme de Princetown.

Surtout, et c’est bien là la fond du problème, jamais Facebook n’avait eu à rivaliser avec autant de concurrents : après Twitter, c’est Tumblr, Instagram, Pinterest et Snapchat qui ont su capter l’air du temps et susciter la curiosité des plus jeunes, enclins par nature aux changements.

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