Bien choisir son coffret-cadeau pour éviter un déficit d’image

Pour récompenser des employés, remercier des partenaires ou encore des clients très fidèles, le coffret cadeau – et l’éventail de choix qu’il propose – est un bon moyen d’offrir avec la certitude de faire plaisir. Mais encore faut-il bien choisir l’entreprise a qui on l’achète car en 2009, elles sont nombreuses à connaître des difficultés et les personnes qui l’ont reçu en cadeau se voit parfois refuser la prestations qu’ils ont choisi.

Depuis le début de l’année, plusieurs entreprises proposant des coffrets-cadeaux mettent la clé sous la porte ou connaissent de grosses difficultés financières (MagicDay, Stellaris, Vertigobox…).

Voyant les impayés se multiplier, certains hôteliers ou autres prestataires dont les activités apparaissent dans la liste des cadeaux à choisir (stage au volant de voitures de marques prestigieuses, saut en parachute ou autres activités sportives…) ont fini par refuser des clients sans pouvoir leur proposer de solutions de remboursement.

Si les bénéficiaires du coffret pourront toujours se consoler (quoique ?) d’avoir reçu un cadeau inutilisable en se disant que c’est l’intention qui compte, pour les entreprises ayant acheté les coffrets-cadeaux, la pilule est plus dure à avaler.
D’abord c’est de l’argent de perdu. Ensuite, le message que devait incarner le coffret : un remerciement, une récompense… n’est pas délivré et ont peut clairement envisager le risque d’un déficit d’image dans l’esprit de la personne à qui s’adresser le présent : « Quelle est cette entreprise qui offre du vent en cadeau ? », « Cette entreprise ne sait manifestement pas choisir les gens avec qui elle travaille ! »…

Un bon moyen de prévenir ce genre d’impair est d’offrir des coffrets-cadeaux permettant de choisir parmi une liste d’objets plutôt que de prestations immatérielles (nuits d’hôtels, activités sportives…). Même en difficultés, les entreprises disposent de stocks qui leurs permettent d’honorer les commandes et elles risquent moins de vendre une marchandise dont elle ne dispose pas. A moins d’une arnaque mais là c’est encore un autre problème.
Si la société vendeuse des coffrets cadeaux est en partenariat avec des grandes marques, c’est encore mieux. Généralement celles-ci ne s’associent qu’avec des entreprises solides.

 

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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