Air France : Valls n’aime pas les arracheurs de chemise

Le premier ministre a qualifié de « voyous » les salariés qui s’en sont pris physiquement aux deux cadres de la direction d’Air France.

De retour du Japon, le premier ministre Manuel Valls a présenté son muscle dans le bras de fer qui oppose les syndicats et la direction d’Air France, choisissant son camp sans équivoque, celui des deux cadres qui ont perdu leurs chemises dans la bousculade survenue pendant le Comité Central d’entreprise organisé lundi à Roissy-en-France.

Valls sous le choc

D’Orient, Valls s’était déjà dit « scandalisé » par les agissements des salariés qui ont tenté, sous la menace, de dissuader leurs chefs d’engager le plus lourd plan social de l’histoire de la compagnie aérienne française. Revenu à Paris, le premier ministre a monté le ton d’un cran : « Rien ne peut justifier de tels agissements qui sont l’œuvre de voyous. La justice devra identifier ceux qui se sont livrés à cette violence inqualifiable. La violence est inadmissible dans notre société. Elle doit être condamnée et il faudra des sanctions lourdes à l’égard de ceux qui se sont livrés à de tels actes »,
Après avoir rencontré les deux dirigeants agressés, il a dit : « Je suis venu ici à Air France parce qu’Air France est sous le choc et quand Air France est sous le choc, c’est toute la France qui est sous le choc », et d’ajouter que les images de ces violences, relayées partout dans le monde, « font mal à notre pays ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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