Les patrons pas bavards sur Twitter

Conscients du potentiel de Twitter, les patrons ont fini par adopter l’outil mais s’en servent avec modération.

Internet a investi les entreprises et séduit les patrons qui y voient désormais un moyen de communication incontournable et moins cher que les outils d’antan.

A ce titre, Twitter a fait irruption dans leur quotidien professionnel. Si quelques irréductibles désertent le site de micro-blogging, c’est davantage en raison de leur manque de pratique qu’à un quelconque mépris envers les nouvelles technologies et les internautes. C’est ce que révèle aujourd’hui une étude Ipsos réalisée pour l’association media Aces.

Les autres, utilisateurs encore néophytes, perçoivent les avantages du réseautage sur internet dont ils n’ignorent plus le potentiel dans leur stratégie de communication : avoir accès à l’information, s’immiscer dans des cercles, y compris du pouvoir, surveiller sa réputation et celles des autres, des concurrents de préférence, se constituer un réseau de contacts à moindre frais.

Un espace de liberté unique

D’autres encore estiment que Twitter n’est rien moins qu’une « agence de presse permanente qui a remplacé la lecture des journaux papiers ».  Par son contenu et par la possibilité qu’il offre d’être réactif, il peut être un moyen de désamorcer une crise et de rebondir intelligemment en se construisant une nouvelle image.
De l‘étude Ipsos, il ressort également que les patrons s’attachent à s’écarter de la route des tweetos chevronnés, pointent le caractère chronophage de l’outil, se gardent des prises de position politique ou évitent l’emploi d’un ton par trop humoristique, dans le seul souci d’éviter le « couac ».

Le tweet a effectivement mauvaise presse dans le milieu entrepreneurial depuis la bourde commise par la première dame Valérie Trierweiler en 2012.
Cela n’empêche pas certains patrons de voir dans Twitter une formidable boîte à idée et un espace de liberté sans limites.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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