Le street-marketing : comment ça marche ?

Le street-marketing est une technique à mis chemin entre la publicité et la communication qui fait de plus en plus d’adeptes. Lorsqu’il est correctement utilisé, cet outil à faible coût se révèle bien souvent payant. En contact direct avec la clientèle, ce genre d’opération doit néanmoins suivre un certain nombre de réglementations.

Principe et efficacité

Le street-marketing (ou « marketing de rue ») consiste à descendre dans la rue, au contact des clients, pour faire la promotion d’un produit ou d’un service par le biais de la distribution d’échantillons, de flyers, de tracts, d’autocollants, de gadgets et autres goodies…

Son coût n’est pas forcément très élevé, et le street se révèle extrêmement efficace lorsque l’opération de communication est correctement ciblée. Elle peut être par exemple pratiquée aux abords des zones universitaires, près des stations de métro, dans les rues passantes ou galeries marchandes ou encore sur les plages en été, etc. Un ciblage efficace est souvent suffisant pour garantir un bon démarrage au produit, car le bouche à oreille a tendance à assurer le « buzz ».

2. Règlementation en vigueur pour le street marketing

Règlementation

Les personnes faisant du street marketing sont considérées comme des colporteurs, et, selon la loi du 29 juillet 1881, ils devront donc se déclarer à la préfecture de leur département de résidence. S’ils omettent cette déclaration, ils s’exposent à des contraventions. Le salarié effectuant l’opération de marketing doit avoir sur lui le récépissé prouvant qu’il a déclaré son opération, ainsi qu’un certificat d’emploi. La plupart du temps, c’est l’agence qui emploie les street-marketeurs qui se charge de ces formalités.

3. Interdictions / Obligations en découlant

Interdictions / Obligations

Attention, car il est interdit de pratiquer des actions de street marketing à certains endroits. Mieux vaut donc se renseigner auprès de la mairie de la ville concernée. De même, il est interdit de distribuer d’un véhicule des prospectus imprimés ou des objets divers (ordonnance préfectorale du 15 septembre 1971), de déposer ou de jeter sur la voie publique ou des bâtiments d’utilité publique tous papiers, imprimés, journaux, prospectus… (Arrêté du maire de Paris, 20 novembre 1979), de distribuer des bulletins, circulaires et autres documents dans toute la France les jours de scrutin (article L49 du code électoral).

En revanche, il est obligatoire d’indiquer le nom et le domicile de l’imprimeur sur tout écrit rendu public (article 2 de la loi du 29 juillet 1881). A Paris, il est obligatoire de ramasser tous les prospectus jetés sur la voie publique dans un rayon de 30 mètres autour du point de distribution, et ce, tout au long du trajet dans le cadre d’une action mobile.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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