Journaliste, le pire métier au monde

Pour la troisième année de suite, le journalisme de presse écrite ressort en tête des métiers qui’il est peu enviable d’exercer, selon le site américain Careercast.com.

Vous voulez devenir journaliste dans le papier ou sur Internet ? Sur les deux supports en même temps ? Careercast.com vous le déconseille. Il s’agit d’un jobboard américain qui intervient sur le marché du travail pour relayer des offres d’emploi et orienter les chômeurs. L’entreprise connait donc plutôt bien son sujet et fait office d’expert dans le milieu. C’est aussi pourquoi son palmarès annuel des 10 pires métiers est si souvent scruté à la loupe, notamment par les médias qui s’étonnent ( ?) chaque  année de retrouver la presse écrite en toute fin de tableau.

Pire que bûcheron

Selon Careercast, cette profession est à bannir, plus encore que le métier de bûcheron. Pour en arriver à cette conclusion radicale, le site s’est fondé sur quatre critères d’appréciation, dont l’environnement de travail (émotionnel, physique et le nombre d’heures au boulot), le revenu (potentiel de croissance et salaire), les perspectives (croissance du nombre d’emplois, croissance anticipée des revenus et chômage) et une dizaine de facteurs de stress.

A en croire l’enquête, le journalisme au sens large du terme est dans le rouge partout ou presque et passe pour cumuler toutes les tares possibles et imaginables. C’est pire encore pour le print, support historique des médias : postes de plus plus précaires, tâches toujours plus stressantes, salaires comprimés, emplois en berne dans un contexte global qui ouvre très peu de perspectives encourageantes pour l’avenir, y compris dans le web où la manne publicitaire n’est suffisamment rentable pour personne.

Carrercast.com n’est guère plus tendre avec les journalistes de la télévision, ceux que l’on voit dans les bulletins de nouvelles télévisées, relégués au 198e rang de son palmarès, à deux places de leurs confrères des newspapers, lanterne rouge.

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