La crise et les plans sociaux ont fortement pesé sur la réputation des constructeurs automobiles français. Selon le dernier baromètre Posternak-Ipsos publié par Paris-Match, le grand public apporte un discrédit magistral à PSA.
La crise trie ses victimes : alors que le pouvoir d’achat s’effrite, les français voient dans les marques les plus connues de la grande distribution une planche de salut rassurante. A l’inverse, les constructeurs automobiles, qui traversent l’une des plus graves dépressions de leur histoire, sont sanctionnés au plus haut point.
Commençons par PSA. L’entreprise a annoncé en juillet un plan social prévoyant 8 000 suppressions d’emplois. Cette annonce a, on s’en doute, lourdement impacté son image.
La grande distribution revigorée
Selon le dernier baromètre trimestriel de l’agence Posternak, réalise avec l’institut Ipsos, son crédit a perdu 60 points en trois mois. La sanction est venue de toutes les couches de la population, y compris les sympathisants de gauche. C’est la tranche d’âge des 35-44 ans qui a levé le plus haut son carton rouge.
A l’inverse, la grande distribution a repris des couleurs.
En ces temps de vaches maigres pour les français, Leclerc, porté par son slogan phare axé sur la défense du consommateur, arrache la première place du palmarès, suivie de près par Intermarché (3ème ) et Auchan (5ème). Comme si, en pleine crise, les français souhaitaient revenir à l’essentiel : l’alimentation et la consommation courante.
La beauté n’est pourtant pas en reste : Yves Rocher, qui semble avoir trouvé le parfait rapport qualité-prix, s’offre une jolie deuxième place.
Après deux années catastrophiques, marquées par des anicroches techniques à répétition, la SNCF redore son blason et affiche la meilleure progression au classement (+11 points d’image).
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