Facebook : le « like » aura bientôt des concurrents

Le réseau social souhaite élargir la palette des réactions mise à disposition des utilisateurs. Six nouveaux boutons sont actuellement testés en Irlande et en Espagne.

Une petite révolution est sur le point de s’amorcer sur Facebook : les dirigeants du réseau social ont, depuis plusieurs mois, annoncé leur intention de faire évoluer la température des émotions sur les pages afin de donner davantage de moyens d’expression aux utilisateurs. Aujourd’hui, le « like » (ou le « J’aime » en français) est la seule option possible offerte à ceux d’entre-eux qui souhaitent réagir à une publication : or, la fonction qui s’apparente aussi souvent à un « Je valide » ou à un informel « accusé de réception » ne va pas de soi lorsqu’il s’agit de rebondir sur un fait divers sordide, un article de presse relayant une catastrophe naturelle ou un post personnel annonçant une rupture sentimentale.

Le rire ou la colère

L’idée d’un « J’aime pas », soutenu par les utilisateurs les plus assidus, a vite été rejetée par les cadres de Facebook qui veulent, à tout prix, maintenir une tonalité globalement positive sur le réseau et ne pas susciter d’oppositions trop vives entre les membres. Autrement dit, si tu n’aimes pas ce que je dis, tu la fermes…
« Nous ne voulons pas transformer Facebook en un forum où les gens votent pour ou contre les publications des gens » a récemment explique Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook. Le juste milieu consistera donc à accoler six nouveaux émoticônes au bouton « J’aime ». Chacun d’eux exprimera un sentiment particulier : l’adoration (love), l’admiration ou l’étonnement (wow), la joie (Yay), le rire (Haha), mais aussi la tristesse (sad) ou la colère (angry).
Facebook a établi cette palette de réaction après avoir passé au crible les messages et la nature des « stickers » postés dans les commentaires. Le système, qui servira aussi à faire du ciblage publicitaire en analysant les goûts des utilisateurs, est actuellement testé en Espagne et en Irlande.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse