Facebook au travail: les employeurs sévissent

Plus de 50% des entreprises affirment avoir constaté une utilisation abusive des réseaux sociaux par leurs personnels.

Pour ceux qui l’ignorent encore, Facebook ne se limite plus à un usage familial et privé. Comme beaucoup d’autres réseaux sociaux, il est devenu un outil de travail dans les entreprises qui souhaitent s’appuyer sur ce type de plateforme pour communiquer.

Aujourd’hui, bon nombre de salariés se voient confier des missions qui les conduisent à utiliser Facebook, Twitter ou Pinterest pour le compte de leur employeur. Mais la tentation de basculer sur leur compte personnel est souvent la plus forte : d’après une enquête internationale conduite par le cabinet d’avocats Proskauer fin 2013-début 2014, plus de la moitié des entreprises affirment avoir surpris un ou plusieurs membres de leur effectif s’adonner, sur les réseaux sociaux, à des activités n’ayant rien à avoir avec le travail qui leur était initialement demandé.

Bloquer les réseaux sociaux ?

Le phénomène risque d’empirer car internet est désormais partout dans les entreprises, derrière les écrans d’ordinateur certes mais aussi dans les smartphones utilisés par les employés. A preuve, 90% des entreprises disent utiliser, pour leur stratégie marketing, un ou plusieurs réseaux sociaux. Près de 10% des sites internet des entreprises françaises comportent un lien vers Facebook, 5% vers Twitter, 6% vers des vidéos hébergées par YouTube, Dailymotion ou Vimeo. Autant d’occasions offertes aux salariés d’aller « surfer » ailleurs.

Pour limiter les abus, les entreprises n’hésitent plus à recourir à des mesures disciplinaires, dont certaines peuvent aller jusqu’au blocage pur et simple du site : 71% des entreprises reconnaissent avoir sévi de la sorte en 2014. C’est deux fois plus qu’en 2012 (35%).
Près de 79% des entreprises interrogées par Proskauer affirment avoir pris des directives, ous forme de chartes de bonne conduite par exemple, pour encadrer l’utilisation des réseaux sociaux (elles n’étaient que 69% en 2012).

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